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- MIXITÉ -

Cadre théorique

Mixité fonctionnelle 

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Décrit le quota de logements et la proportion emplois/habitants sur un territoire donné. 

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Faire cohabiter différentes affectations afin d’optimiser leur accessibilité et ainsi, donner une dynamique au lieu.

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La dynamique est créée par le brassage des occupants (commerçants, habitants, travailleurs, etc.) 

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Combiner bâtiments administratifs + logements = lieux occupés jour/nuit.

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(Dougoud, 2009) 

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Mixité sociale 

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Souligne les différentes nationalités, âges ou catégories socio-professionnelles présentées dans un endroit donné. 

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• La mixité sociale a une influence sur les commerces et les services.

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 Une mixité de population ne peut être maintenue et favorisée dans un quartier que si les services et les commerces y  répondent. 

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(Freedman, 2009) 

 Bentley

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 Proposer la gamme d’usages appropriés la plus large. 

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Évaluer la demande sociale et   économique.

S’associer avec des agences pour atteindre cette variété.

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Localiser les points d’attrait de manière à ce que le flux piétonnier favorise les utilisations qui en ont besoin. 

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Regrouper les utilisations restantes  afin de minimiser les interactions négatives.

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(Bentley, 1985)

Analyse

La croissance future du campus verra l’évolution des installations à travers une combinaison de renouvellements et de nouvelles constructions. En effet, puisqu’il ne reste que peu de terrains vacants sur le campus principal, les possibilités de développement majeur sont limitées sans la démolition de bâtiments existants. Toutefois, l’Université a acquis de nouvelles propriétés qui lui permettra de mettre en phase un réel changement (secteur de la Station et Robinson).

 

L’implantation des usages favorise une utilisation des lieux qui facilite les échanges entre les étudiants, soutient la construction d’une communauté mixte, encourage les modes de déplacements durables, rationalise les infrastructures puis, de manière générale, améliore la qualité de vie sur le campus. De plus, il est primordial d’élargir les usages sur le campus, y compris les installations universitaires, les restaurants, les commodités communautaires ainsi que l’offre de logements.

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(Université d'Ottawa Master Plan, 2015)

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Figure 1 : Répartition des fonctions. Par l'auteur.

Dans les zones académiques, les espaces académiques et administratifs sont regroupés et améliorés sous forme d’ajouts, de rénovations et de nouvelles constructions sur des sites clés. Le rez-de-chaussée des bâtiments universitaires sera uniquement réservé à une fonction publique tels que des espaces communs, des espaces d’étude, des services pour les étudiants, des installations de loisirs et des services de restauration (voir figure 2, centres communautaires).

 

Dans les zones à usages académiques mixtes, le plan directeur cherche à intégrer une mixité de fonctions dans ou au-dessus des constructions académiques, nouvelles ou existantes, tels que des bureaux ou des résidences. De plus, indépendamment de la fonction principale du bâtiment, les rez-de-chaussée doivent accueillir des fonctions culturelles, communautaires et commerciales afin d’animer les rues et les espaces ouverts adjacents. 

 

Dans les zones d’usage mixte général, les terrains sont aménagés de manière à favoriser les transports en commun, tels que les bureaux, les écoles, les loisirs, les garderies, les commerces de détail, les lieux de divertissement et les usages résidentiels de densité moyenne à élevée.

 

Les résidences le long de l’Avenue Henderson seront réaménagées en rapport avec le caractère du quartier résidentiel Côte-de-Sable.

 

On remarque que les fonctions académiques sont regroupées, toutefois, plus il y a un contact important avec la ville, plus les usages se diversifient, jusqu’à devenir résidentiels afin de s’intégrer parfaitement au quartier résidentiel adjacent (voir carte des usages, du secteur central au secteur King Edward).

 

Enfin, l’Université d’Ottawa parviendra à créer une mixité sociale à travers le campus grâce à une mixité des occupants, autant travailleurs, habitants, commerçants qu’étudiants, à une offre de types d’habitations variés, soit des tours à logements aux logements étudiants, et grâce à la mixité d’usages qui favorise indirectement la mixité sociale, et vice-versa.

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(Université d'Ottawa Master Plan, 2015)

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Figure 2 : Répartition des actions promouvant la mixité sur le campus. Par l'auteur.

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Le dernier grand geste n’est pas lié à aucun enjeu du projet, mais aborde plutôt la façon dont certains des enjeux vont pouvoir être réalisés. En effet, afin de développer un campus à usages mixtes complet, qui répond adéquatement aux besoins des étudiants tout comme à ceux de la communauté, l’Université a choisi d’employer un moyen novateur, celui des partenariats privés. L’acquisition de nouvelles parcelles permet à l’Université de travailler avec des développeurs sur des projets qui bénéficieront à la fois le développement du campus tout comme la construction d’une ville de qualité. Les partenariats (indiqués en rose et en vert sur la carte suivante) sont situés le long de la rue Laurier, du secteur King Edward et de la région de la station Lees, des endroits où l’Université d’Ottawa envisage s’intégrer au tissu urbain et à la vie de la ville. Ces partenariats prennent la forme de développements commerciaux, d’aménagements résidentiels, de bureaux et de développements à usages mixtes. De plus, les usages commerciaux seront situés au rez-de-chaussée des zones très achalandées afin de créer des façades actives (voir figure 2).

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(Université d'Ottawa Master Plan, 2015)

Partenariats

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Figure 3 : Sites stratégiques de partenariats privés potentiels. Par l'auteur.

Léa Foteas

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