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La firme Urban Strategies a effectué des consultations publiques pour la création du plan directeur. Les consultations ont été réalisées tout au long du processus d’élaboration afin de s’arrimer aux stratégies de développement établies par l’Université et pour parvenir à intégrer le campus aux communautés environnantes.

 

Les consultants ont utilisé différentes méthodes afin de rejoindre et d’inviter la population à participer. Des présentations, des activités de sensibilisation ainsi que des activités portes-ouvertes ont été organisées dans le campus. Puis, des brochures ont été distribuées et un blogue a été créé afin d'informer davantage la communauté. Les intervenants de plusieurs partis ont été invités aux séances de consultation. On y retrouvait notamment les doyens, vice‐recteurs et directeurs de l’Université, l’association des étudiants, les professeurs, la communauté universitaire, les conseillers de la ville d'Ottawa, les employés à la ville d'Ottawa, les entreprises locales, les coopératives d'habitations du secteur et la population générale.

 

Au cours de l’élaboration du plan directeur, les étapes du processus de consultation débutaient dès la phase 2 et se poursuivaient jusqu'à la phase finale. Après chaque consultation, des modifications ont été apportées au plan directeur afin d’inclure les nouveaux ajustements issus des commentaires.

 

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Les commentaires et discussions ont permis de créer un bilan synthèse des

améliorations à apporter au plan directeur. Voici des exemples de

commentaires résultants des ateliers communautaires :

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Secteur King Edward

 

Des consultations publiques ont, entre autres, été effectuées sur le secteur de King Edward. Ce secteur se situe à la limite du quartier Côte-de-Sable. La proximité avec un quartier résidentiel engendre des problématiques et des enjeux particuliers devant être abordés par l’Université d’Ottawa afin de créer un plan directeur adéquat et intégré.

 

Le quartier King Edward est caractérisé par une utilisation du sol variée qui inclut l’institutionnel, le résidentiel, le commercial et le récréatif. Les types de bâtiments sont également très variés, allant de bâtiments résidentiels individuels d'un étage à des bâtiments commerciaux de quatre étages. La rue King Edward est, quant à elle, marquée par un mélange d'utilisations institutionnelles, résidentielles et commerciales. Du côté sud d’Osgoode, on trouve également du commerce qui dessert l’Université et la communauté de Côte-de-Sable. Le côté ouest de la rue Henderson est uniquement résidentiel. Le secteur comprend également deux coopératives de logement, la Georges Housing Co-op et la Sandy Hill Housing Co-op. Les deux coopératives d’habitation louent leurs terrains à l’Université.

 

La formulation d’un plan directeur pour King Edward a commencé en mai 2014, lors d’un atelier avec des intervenants du secteur pour explorer les opportunités et les contraintes. Ils ont posé 27 questions aux intervenants sur le lieu et sur la manière dont ils envisageaient de l’améliorer. Les idées développées au cours de l'atelier ont été utilisées pour formuler une vision du futur et pour élaborer un plan de structure. Cette ébauche de plan a été discutée lors d’une série d’ateliers quelques mois plus tard, au cours desquels les participants ont examiné et discuté de l’ébauche. Les résultats des ateliers ont été présentés à la communauté lors d'une journée Portes Ouvertes où les commentaires étaient invités. Les idées générées ont été consignées dans le Rapport de l'Atelier Communautaire, distribué aux participants. À ces ateliers ont été invités les résidents du quartier Côte-de-Sable, les propriétaires d’entreprises locales, la Ville d’Ottawa et d’autres intervenants.

 

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Critique

 

Le plan directeur s’est construit avec l’intervention de différents acteurs qui, tout au long des rencontres, ont contribué à améliorer le projet afin de le rendre plus adapté aux besoins des communautés. Les consultations publiques se sont déroulées avec une approche participative de niveau consultative/collaborative. L’utilisation d’outils tel que les consultations in situ et par internet ont contribué au partage d’idées et d’information. Cependant, des outils plus inclusifs tel les charrettes de design et les maquettes collaboratives auraient facilité le travail en équipe.  Finalement, il est bon de saluer l’intention des consultants d’inclure les intervenants dès le début du processus afin de faciliter l’appropriation par la communauté.

 

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Les séances de consultations publiques ont été peu documentées donc l’information

disponible ne permet pas d’émettre une critique complète et éclairée sur le processus de participation. 

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